Organisé par Confluences

Projections, festival « Histoire de gauches »

Tous les films sont en entrée libre sur réservation au 01 40 24 16 46 ou ariel@confluences.net

 Vendredi 2 juillet à 20h30 :

« Dans le secret… du parti socialiste »

Documentaire. Réalisé par Jacques Cotta et Pascal Martin. En présence du réalisateur.

13 Mai 2003, presque un an, jour pour jour, après la débâcle du 21 avril 2002, des centaines de milliers de salariés descendent dans la rue contre les projets gouvernementaux sur les retraites et la décentralisation.

Jean-Luc Melenchon, responsable d’un courant minoritaire du PS, seul responsable socialiste présent dans cette manifestation, est « alpagué » par des manifestants.

Trouve-t-il agréable de « se faire engueuler pour Hollande et les autres ? »… Quelques jours plus tard, ouverture du congrès à Dijon.

Changement de décor, changement d’ambiance. Qu’attendent donc de la grand-messe à venir les différents responsables du parti ?

Air suffisant des uns, dédaigneux des autres, sympathique et franc de certains, la galerie de portraits ne manque pas de piquant…

 Samedi 3 juillet à 17h :

« Camarades, il était une fois les communistes français…» Un film d’Yves Jeuland (2X 80Mn) En présence de l’auteur et de Henri Malberg élu communiste parisien.

Une page de l’histoire de la société française semble s’être définitivement tournée avec la fin du siècle. L’électorat communiste a fondu, le Parti a perdu son assise sociale, un univers s’est décomposé. Il n’est pourtant pas si lointain le temps où les communistes français représentaient la contre-société, où les discours de Thorez et de Marchais étaient écoutés religieusement à la Fête de l’Huma, où des générations d’enfants guettaient chaque semaine impatiemment la sortie de Pif Gadget. « Ma France » chantait Jean Ferrat. Cette France, c’était celle d’Aragon et de Picasso, d’Eluard et d’Yves Montand, la France du mouvement de la Paix et de Tourisme et travail, de la CGT et de l’Huma Dimanche. Soixante années de vie communiste en France rythmées et nourries de documents d’archives exceptionnels, de films militants, de chansons, de témoignages inédits de personnalités, mais aussi enrichies de paroles de familles de militants. Une aventure collecti ve et intime, une somme de destins pluriels, émouvants, drôles ou cruels, pour mieux comprendre les rites, les valeurs de cette France-là… Et de la culture des camarades

 Lundi 5 juillet à 20h30

Rêves de France à Marseille,

un film documentaire de Jean-Louis Comolli et Michel Samson.

En présence de Ouarda Karraï candidate aux européennes sur la liste du parti socialiste et Hamida Ben Sadia candidate aux européennes sur la liste « gauche populaire et citoyenne ».

Rêve de France à Marseille se veut être un témoignage sur la parole politique, le cinéma documentaire et Marseille à travers la question du cosmopolitisme.
Marseille juin 1999. La grande fête de la Massalia, célébration des communautés qui font Marseille, exaltation de la richesse et la diversité du creuset phocéen, bat son plein.

Moins d’un an plus tard, en mars 2000, s’ouvre la campagne des municipales: cet esprit d’ouverture et de tolérance trouve-t-il sa traduction dans la sphère politique ? Combien d’enfants de l’immigration figureront en position éligible et seront finalement élus parmi les 101 conseillers municipaux.
En suivant les mésaventures de Tahar Rahmani, conseiller municipal sortant, et d’autres militants et cadres politiques issus de l’immigration, Rêves de France à Marseille montre l’écart qui s’est creusé entre l’idéal républicain et les pratiques partisanes

 Soirée ARTE Mardi 6 juillet à 20h30

« Histoires de Gauche » (2X 52Mn)

Documentaire de Virginie Linhart, en présence de la réalisatrice, et de Henri Emmanuelli député des Landes

Il y a quatre ans, les sociaux-démocrates participaient à onze gouvernements européens sur quinze. Aujourd’hui, ils ne sont plus au pouvoir que dans quatre pays: la Grande-Bretagne, la Suède, l’Allemagne et l’Espagne. Comment expliquer ce recul général du socialisme européen ? Une grande enquête en deux volets sur un modèle à la croisée des chemins.

La défaite de Lionel Jospin au premier tour de l’élection présidentielle de 2002 est emblématique de la situation de la gauche européenne. Depuis cet échec, deux thèses s’affrontent. La première estime que le Parti socialiste a perdu parce qu’il s’est détourné de sa mission historique – la défense des plus démunis – ; la seconde considère que le PS a perdu parce qu’il ne s’est pas affirmé pour ce qu’il est désormais : un parti social-libéral. À travers ces deux thèses s’opposent en fait deux visions de l’histoire et de l’avenir de la gauche européenne. Après avoir retracé les étapes qui ont conduit la gauche au pouvoir en Europe à la fin du XXe siècle, Virginie Linhart s’interroge : comment expliquer leur échec quelques années plus tard ? Qu’est-ce que la gauche peut proposer dans une Europe désormais soumise à la mondialisation et au capitalisme à l’anglo-saxonne ? Peut-elle encore gouverner différemment de la droite ?

 Soirée ARTE Mercredi 7 juillet à 20h30.

Ressources Humaines

En presence de Gerard Filoche, membre du bureau nationale du parti socialiste.

film de Laurent Cantet (France, 1999-1h40mn), en présence du réalisateur (sous réserve) et de Gérard Filoche Inspecteur du travail et membre du Bureau National du Parti Socialiste.
Avec : Jalil Lespert (Franck), Jean-Claude Vallod (le père), Chantal Barré (la mère), Véronique de Pandelaère (Sylvie), Michel Begnez (Olivier), Lucien Longueville (le patron), Danielle Mélador (Mme Arnoux), Pascal Sémard (le DRH)

Au terme d’études brillantes, un fils d’ouvrier vient faire un stage dans l’usine où travaille son père, à la Direction des ressources humaines. Autour de la relation père-fils, une chronique du monde du travail d’une extraordinaire justesse.
Frank, 22 ans, étudiant à Paris dans une école de commerce, revient chez ses parents le temps d’un stage qu’il doit effectuer dans l’usine où son père est ouvrier depuis trente ans. A l’usine, Frank est affecté au service des Ressources humaines. Fort de tout ce qu’il a appris à l’école, il se croit de taille à bousculer le conservatisme de la direction qui a du mal à mener à bien les négociations sur les 35 heures. Il met beaucoup d’enthousiasme à la tâche, jusqu’au jour où il découvre que son travail sert de paravent à un plan de restructuration prévoyant le licenciement de douze personnes, dont son père…

Lieu :

Confluences, 190 boulevard de Charonne, 75020 Paris.

M°Alexandre Dumas