On le croyait presqu’abandonnĆ©e pour cause de non rentabilitĆ©. Eh bien, nonĀ ! Avec un prix du baril Ć  150 euros et le tarissement des puits de pĆ©trole, le projet de Centrale Solaire Orbitale (CSO) pourrait redevenir d’ici quelques annĆ©es suffisamment rentable pour voir le jour, en plusieurs exemplaires.

Le secrĆ©tariat amĆ©ricain Ć  la DĆ©fense et la Nasa ont donc entrepris de relancer le projet. Chaque centrale serait constituĆ©e d’un satellite artificiel construit en orbite, Ć  36.000-40.000 km d’altitude, utilisant une transmission d’Ć©nergie par laser, ou par micro-ondes, pour envoyer de l’Ć©nergie solaire Ć  une trĆØs grande antenne sur Terre où elle pourrait ĆŖtre utilisĆ©e Ć  la place de sources d’Ć©nergie conventionnelles. Mais il faudra au prĆ©alable, pour concurrencer les sources d’Ć©nergie actuelles, rĆ©duire le coĆ»t des lancements. Ou bien, envisager de prĆ©lever directement, sur d’autres planĆØtes ou astĆ©roĆÆdes Ć  basse gravitĆ©, les matĆ©riaux nĆ©cessaires Ć  la construction de ces centrales. L’avantage d’un tel projet est la prĆ©sence constante du soleil. Le hicĀ ? La mise sur orbite de ces satellites gĆ©ants pouvant atteindre plusieurs kilomĆØtres de diamĆØtre. Cela risque d’augmenter le danger de collision avec d’autres engins spatiaux. Si tout va bien, les premiers prototypes pourraient ĆŖtre envoyĆ©s dans l’espace d’ici cinq Ć  sept ans. On devrait vers 2050, trouver en orbite plusieurs centrales solaires entiĆØrement dĆ©ployĆ©es.

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