Notre attitude par rapport aux découvertes scientifiques est ambivalente.

D’un côté, les innovations techniques sont adoptées plus vite que jamais, s’agissant des télécoms par exemple.

D’un autre côté, les craintes se multiplient devant les dérives possibles d’une science pervertie. Pourtant, la compétition économique devient mondiale et si nous ne nous intéressons pas aux sciences, d’autres pays le feront !

Ces quelques considérations générales sont particulièrement adaptées à la question des nanotechnologies.

Avec les nanotechnologies, une nouvelle révolution technologique se prépare, discrètement. Pour la première fois de son histoire, l’homme pourrait être en passe de maîtriser l’infiniment petit, la structure atomique de la matière et créer des objets invisibles à l’oeil nu, incroyablement résistants, souples et légers.

Ces nanotechnologies, expérimentées par des scientifiques depuis des décennies, sont en train d’exploser. Elles modifieront en profondeur nos structures économiques et sociales. Les industriels se mobilisent dans le développement de procédés de fabrication qui révolutionneront toutes les activités humaines: la médecine, l’environnement, l’énergie, l’habillement, l’automobile, les outils que nous utilisons pour communiquer et nous divertir.

On parle de la naissance d’un « nanomonde ». Un marché estimé à 1000 milliards de dollars en 2013!

Vénérée par les uns, cette révolution technologique suscite scepticisme ou crainte chez d’autres. De quoi s’agit-il exactement ? Quel impact sur la vie quotidienne ? Où en est la recherche, notamment française ? Quels risques pour la société ? Et si tout cela n’était que du marketing ?

Au sujet de Yan de Kerorguen

Ethnologue de formation et ancien rédacteur en chef de La Tribune, Yan de Kerorguen est actuellement rédacteur en chef du site Place-Publique.fr et chroniqueur économique au magazine The Good Life. Il est auteur d’une quinzaine d’ouvrages de prospective citoyenne et co-fondateur de Initiatives Citoyens en Europe (ICE).

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