EDITO
La ligne éditoriale de Place Publique
Force est de constater qu’avec le développement discret mais fertile des initiatives de débat public, la toile est de mieux en mieux tissée. Dans les forums hybrides qu’on trouve sur internet se construisent des savoirs et des identités à même de pallier aux insuffisances de la démocratie délégative ou participative . Mais le web reste une immense friche à déchiffrer.
A l’évidence, le web est devenu une source d’informations incontournable. Mais est-il un espace de connaissance? Pour que le savoir puisse se sentir bien sur la toile, trois conditions sont requises: faire attention, prêter attention et développer l’attention.
Rarement le terme d’espace public n’a mieux répondu à sa définition qu’avec la révolte des rues tunisiennes et égyptiennes, sous la bannière de Facebook et des réseaux sociaux.
Quelque chose est en train de changer dans le paysage de l’activisme politique et citoyen.
« Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j’ai été très mécontent de celui de l’année dernière ! » Cette citation d’Alphonse Allais prend tout son sens si on la réfère au constat de pessimisme des Français, établi par un sondage BVA-Gallup. Bonne Année quand même !
Le programme PISA 2009 qui vérifie le niveau des jeunes collégiens montre que la France a du souci à se faire sur le creusement des inégalités scolaires.
Le projet de budget 2011, qui sera discuté à l’Assemblée nationale à partir du 28 octobre 2010, compte, parmi les niches fiscales à réduire, les plus vertueuses d’entre elles : les avantages fiscaux liés à la protection de l’environnement. L’élan du photovoltaïque se voit coupé net.
Au-delà des problèmes concrets qui pèsent sur la vie quotidienne des élèves des universités, d’autres questions plus fondamentales se posent à eux qui témoignent de leurs difficultés à se projeter au-delà de leurs diplômes, mais aussi de leur capacité à provisionner l’avenir.
Comme on prend le train pour partir en vacances, prenons le temps de l’avenir. On le voit bien, dans les conflits sociaux, les guerres ou dans les crises financières, les […]
« Rien ne sert de courir il faut partir à point ». Les gouvernements européens seraient bien inspirés de méditer cette morale de La Fontaine. C’est du moins ce que leur suggèrent nombre d’économistes qui critiquent la salve de plans d’austérité, lancés par des gouvernements européens si peu solidaires.
Des avions européens bloqués dans les aéroports à cause d’un nuage de particules volcaniques. Des autobus caillassés et brûlés dans des quartiers. Des trains annulés pour cause de grève. Des milliers de passagers gênés dans leurs déplacements. Des embouteillages de voitures paralysant des centres villes…. Les problèmes de mobilité sont devenus des enjeux majeurs pour des millions de personnes. Et quand la nature se rappelle à nous, nous sommes désemparés.
Plusieurs initiatives récentes témoignent d’une volonté d’améliorer l’information et le débat sur les enjeux du futur. Une nécessité à l’heure où il faut se réconcilier avec le progrès.
Le chômage des jeunes n’a jamais été aussi élevé depuis 35 ans. Il faudra attendre quelques années encore pour voir le marché du travail se retourner. En attendant, les jeunes dépriment.
A l’occasion du « sommet social », Nicolas Sarkozy a reçu le 15 février 2010, les partenaires sociaux pour lancer le calendrier et la méthode de la réforme des retraites en France.
En guise de Bonne Année
un peu de littérature pour raccrocher les étoiles.
Juste quelques citations pour dire qu’il est vain de se lamenter et que l’action est la sœur du rêve.
Sortie de crise ? Ne nous réjouissons pas trop vite.
De plus en plus d’individus se réclament de la « décroissance ». Mais face au défi écologique que pose l’emballement de nos sociétés productivistes et hyperconsommatrices, cette option est rétrograde. La dynamique de l’écodéveloppement reste la plus adaptée aux nécessités.
Grenelle de la mer, Journées de la mer… Pourquoi s’intéresser aux océans? Parce que la Grande bleue représente à elle seule une sorte de « nouveau monde », susceptible d’apporter des solutions scientifiques et économiques à nos questions.
« Toi qui regardes autour de toi et vois les signes, tu sauras me dire vers lequel de ces avenirs nous poussent les vents propices. »
Certes l’obscénité des rémunérations des hauts dirigeants soulève l’indignation. Certes, l’énormité des rapports (de 1 à 500-1000) qui existent entre le SMIC et le salaire des patrons gloutons a de […]