Le chômage est à ce jour la première préoccupation des Français. En mai 2016, 5,69 millions de Français étaient inscrits en tant que demandeurs d’emploi, dans les catégories A, B et C. Ce fléau touche de manière très brutale les travailleurs peu qualifiés, les jeunes, les femmes, les séniors, ainsi que les personnes en situation de handicap. Depuis la crise de 2008, le taux de chômage a augmenté de près de 50% dans notre pays.
Le printemps fut donc maussade, noyé sous des pluies de mousson. Non loin de la colline rouge où j’habite, Nemours nettoie encore ses caves et ses rez-de-chaussée, déposant des objets gorgés d’eau et couverts de boue sur les trottoirs. Ces débordements aqueux sont-ils la manifestation patente du dérèglement climatique ou un phénomène isolé ? Prudents, les météorologues refusent de se prononcer. A quoi cela servirait-il d’ailleurs ? Puisque le réchauffement général, prouvé lui par des mesures de températures objectives, quand il n’est pas contesté par d’irréductibles ultralibéraux, provoque plus de discours que d’actions.
« Moi, égo, unique, en mon royaume, souverain dans l’égocentrisme de mon selfie (selfish) », tel est le crédo de Narcisse numericus qui prolifère, seul maître à bord, sur la toile du peuple internaute. Et quand « il pense » (donc il est, selon Descartes), c’est seul dans son coin, avec son autoportrait, enfermé dans son cogito.