Selon les résultats du dernier sondage Eurobaromètre publiés au mois de juillet 2013, 6 citoyens de l’UE sur 10 se sentent «européens» et souhaitent en apprendre davantage sur leurs droits. Un bémol toutefois : moins de la moitié (46 %) savent quels sont ces droits. Ces résultats interviennent pendant l’Année européenne des citoyens 2013, année consacrée à une plus grande sensibilisation aux droits des citoyens européens.

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On ne peut dissocier le projet économique de l’ESS (s’associer pour entreprendre) de son projet social (justice et démocratie). On ne peut donc réduire son rôle, son poids et sa contribution aux seuls indicateurs économiques de la richesse, au nombre d’entreprises qu’elle a créée et au nombre d’emplois générés (plus de 10 % du PIB mondial). On ne peut non plus évaluer l’évolution économique des états et des entreprises au seul jugement des agences de notation sociale et financière. Les tenants d’une « autre économie » sont conduits à se poser la question d’un changement des règles du jeu qui remette l’homme au coeur des projets.

Yan de Kerorguen ECONOMIE

Le Président de la République et le gouvernement ont lancé le 19 août dernier l’élaboration d’un projet stratégique pour « la France en 2025 ». Le tout nouveau Commissariat à la stratégie et à la prospective doit remettre en fin d’année un document sur ce sujet, après concertation et débat.

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Positif ! En cette rentrée de septembre, le mot est dans tous les esprits. Qu’il s’agisse du mouvement pour l’économie positive avec la publication du « Positive Book » (à l’initiative de PlaNet Finance, publié par Publishing). Ou du Forum Mondial Convergences qui se tient à Paris du 17 au 19 septembre. Ou des idées développées par Thierry Janssen qui avance qu’« au lieu de ne voir en l’être humain que des manques et des défauts, il paraît urgent de rappeler que nous sommes les détenteurs d’un potentiel extrêmement positif. (« Une autre manière de parler du bonheur et de la bonne santé ». Editions Les Liens qui Libèrent, 2011). Ou encore de la poussée optimiste incarnée par le mouvement de la « VieShare » et de la « Co-révolution » décrit par Anne Sophie Novel ou Antonin Leonard. Jusqu’à l’optimisme affiché du Président François Hollande.

Yan de Kerorguen EDITO

Ce n’était plus seulement une espérance. A l’issue d’un XXème siècle maintes fois souillé par des crimes contre l’humanité et des génocides, l’exigence que justice soit faite contre les grands responsables de ces atrocités l’avait emporté sur les frilosités et les calculs politiques. Naissaient alors les premières juridictions pénales internationales : le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) en 1993 et celui pour le Rwanda (TPIR) l’année suivante. Puis le projet d’une juridiction permanente, si longtemps avorté, aboutissait avec l’établissement en 1998 de la Cour Pénale Internationale (la CPI), entrée en fonction en juillet 2002. Le XXIème siècle ne promettait pas encore la fin des crimes de masse mais celle de l’impunité pour les gouvernants qui outragent l’humanité. Cette avancée majeure du droit international finirait nécessairement par faire œuvre de prévention à l’adresse des dictateurs et de ceux tentés de les imiter. Telle était non pas l’espoir mais la volonté d’une époque.

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Une note d’analyse du think tank Pour la Solidarité livre une photographie de l’ESS dans l’Union européenne et des politiques publiques afférentes.

Muriel Jaouën ARTICLES

A la demande du Président de la République, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) a préparé un document de réflexion intitulé « Quelle France dans dix ans ? » dont le Commissaire général Jean Pisani-Ferry a présenté les grandes lignes en introduction du séminaire intergouvernemental du 19 août.

Yan de Kerorguen ECONOMIE

« La mer lave tous les maux des hommes », écrivait Platon. A y regarder de plus près, à l’aune de nos connaissances scientifiques, ce que dit le philosophe grec est de plus en plus d’actualité. L’avenir de la santé est, pour une bonne part… dans l’eau !

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