« D’une certaine manière, nous sommes tous des Gainsbourg: nous brûlons individuellement 500 €/an de services écosystémiques gratuits. Il est temps d’arrêter cette destruction et de réparer l’écosystème dont nous dépendons. Pur Projet y participe déjà avec l’agroforesterie, et c’est ce remède planétaire dont l’impact est exceptionnel qui est récompensé aujourd’hui. »

La Fondation Schwab pour l’Entrepreneuriat Social et le Forum Economique Mondial de Davos annoncent la nomination de Tristan Lecomte comme Entrepreneur Social de l’année 2013, parmi une vingtaine d’entrepreneurs sociaux choisis à travers le Monde pour le caractère particulièrement innovant et socialement utile de leurs initiatives. Ils rejoignent le réseau très sélectif de la Fondation Schwab et auront accès aux forums régionaux et au forum mondial de Davos, pour faire connaitre leur projet auprès des décideurs et aider à sa diffusion.

« C’est une excellente nouvelle. J’espère que ce prix va être un amplificateur pour que notre message puisse atteindre au plus près les grands décideurs. Les entreprises recherchent aujourd’hui des outils pour continuer à se développer demain. Elles prennent conscience qu’elles ne peuvent pas continuer à vivre à crédit sur l’écosystème.

La vision écosystémique de l’économie est une solution à l’impasse du système néolibéral. Il est temps de revisiter les notions de richesse, de bénéfice, d’efficacité et de valeur. L’entreprise ne peut plus se dédouaner de son milieu et des ressources qu’elle utilise. Bien au contraire, elle a tout à gagner à les inclure dans sa stratégie de développement. Lorsque je rencontre un dirigeant, je lui propose d’établir un bilan écosystémique : nous évaluons d’un coté la dépendance et ponction de l’entreprise sur son écosystème, et de l’autre la part de réinvestissement nécessaire dans l’écosystème pour que celui-ci puisse se régénérer au moins aussi vite qu’il est utilisé. L’équilibre écosytémique assure une meilleure performance et pérennité de l’activité socio-économique, au bénéfice de tous.

Si, aujourd’hui, je me considère comme un pompier du système, qui répond aux SOS les plus urgents par le développement de l’agroforesterie, j’espère que demain cette approche se généralisera dans le monde des affaires. »