A quelques mois de l’élection présidentielle française de 2012, l’Europe entre fin 2011 dans une vague de scrutins nationaux.

Législatives au Danemark, en Espagne, en Pologne et en Lettonie

Au Danemark, les élections législatives du 15 septembre 2011 opposeront le centre droit au pouvoir et la gauche social-démocrate. Au cœur des enjeux électoraux : les populistes du Parti du peuple danois, qui fédèrent 20% des suffrages. Le Danemark connaît une phase de récession.

Au cœur des débats : le redressement des finances publiques et la relance de la croissance. Les derniers sondages pointent une avance de l’opposition de gauche devant la coalition gouvernementale alliée aux populistes. Si la gauche l’emporte, Helle Thorning-Schmidt pourrait être la première femme à diriger le gouvernement danois.

En juillet 2011, les Lettons, lassés de la corruption qui mine le pays, ont approuvé par référendum la dissolution du Parlement. Le 17 septembre 2011, ils désigneront pour trois ans les 100 membres de l’unique chambre parlementaire.

Le 9 octobre 2011, ce sera au tour des Polonais. Les dernières études d’opinion placent la Plate-forme civique, parti de centre droit, en tête de dix points sur la droite catholique, qui flirte avec les 30%. Les sociaux-démocrates (12% d’intentions de vote) pourraient bien jouer les arbitres.

Le 20 novembre 2011, les élections législatives anticipées en Espagne devraient faire basculer le pays à droite. Au pouvoir depuis 2004, le socialiste José Luis Zapatero pourrait céder sa place à Mariano Janoy, président du Parti populaire. Les conservateurs réclamaient avec insistance ce scrutin depuis la débâcle socialiste aux élections régionales du 22 mai.

Présidentielle en Bulgarie

Les 23 et 30 octobre, les Bulgares sont invités à élire leur président de la République, qui dispose essentiellement d’un pouvoir d’influence et de régulation. Le socialiste Guéorgui Parvanov, en poste depuis 10 ans, ne brigue pas de nouveau mandat. En lice : l’eurodéputé socialiste Ivailo Kalfin, vice-président de la commission du budget au Parlement européen, la centriste Meglena Kuneva, ancienne commissaire européenne centriste, et favorite affichée du président de la Commission européenne José manuel Barroso.

Pendant ce temps, la Belgique est toujours privée de gouvernement depuis avril 2010, Flamands et francophones ne parvenant pas à trouver de compromis sur la réforme de l’Etat.

Au sujet de Muriel Jaouën

Journaliste de formation (ESJ Lille, 1990), Muriel Jaouën publie régulièrement dans le magazine de Place-Publique. Ses spécialités : économie sociale, développement durable, marketing, communication, organisations, management.

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