Mieux vaudrait, ne serait-ce que par simple rationalité économique, agir plutôt qu’attendre. Le rapport Stern, du nom du Directeur du budget et des finances publiques au Trésor britannique qui le rendit public en octobre 2006, a eu pour principale novation d’introduire l’analyse économique dans le débat climatique. Et d’exprimer des arguments puissants en équations simples. Il souligne ainsi que les dommages causés par le réchauffement de la planète seraient 5 à 20 fois supérieurs aux sacrifices que les systèmes économiques devraient supporter pour lutter efficacement contre l’effet de serre. Et qu’une baisse de 25% des émissions de gaz à effet de serre en 2050 par rapport à aujourd’hui ne devrait entraîner qu’un surcoût de 1% du PIB mondial à cette échéance.

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