Aujourd’hui, bon nombre d’entreprises, qualifiées un peu abusivement de « disruptives », s’illustrent particulièrement sur des usages communs pour lesquels la valeur existante ne demandait qu’à être démultipliée. C’est le cas notamment de celles axées sur l’économie du partage, mais également de la plupart des modèles digitaux, qui, en quelque sorte, font « du neuf avec du vieux ».
Depuis plusieurs années, la lutte contre la solitude est un des engagements forts de la Fondation de France. 1 000 projets sont soutenus chaque année dans tous les domaines – emploi, enfance, grand âge… – pour permettre à chacun de retrouver une place dans la société en renouant des liens avec les autres.
Le mois dernier, dans cette chronique de vieillard atrabilaire, je m’interrogeais sur la réelle nécessité de continuer à apprendre le latin et le grec à l’école. Les défenseurs de cet enseignement m’apportent aujourd’hui un argument de plus pour confirmer que ça ne sert à rien, hélas !, puisque nous n’en tirons aucune leçon. Car ce sont les mêmes, ou à peu près, qui nous rebattent les oreilles sur les valeurs que transmettrait l’apprentissage du grec ancien, sur l’importance de comprendre nos origines politico-philosophiques et qui foulent aux pieds ces mêmes valeurs et origines en traitant les Grecs d’aujourd’hui comme de pauvres va-nu-pieds.