Le gouvernement a opéré une consultation officielle de trois mois pour “refonder l’école”. Il n’en résulte aucune volonté de refonte en profondeur mais avant tout l’obsession habituelle pour les comparaisons internationales et le “retard” français sur les autres pays de l’OCDE. Les sujets de fonds sont donc évacués au profit de débats certes intéressants, mais essentiellement annexes. Dans la lignée ouverte par Ivan Illich, il importerait, pour proposer un horizon à l’école, d’apporter des réponses à la question pourquoi et à quoi éduquer ?
Les effets négatifs des restrictions budgétaires et des hausses d’impôts sur l’emploi et le niveau de vie sont de plus en plus visibles dans certains États membres.
« Et si la bonne gestion économique et financière n’était pas l’ennemie du bonheur ? ». Créateur de l’indice du bonheur mondial (IBM) en 2000, l’expert Pierre Le Roy (ENA, spécialiste agricole), constate, au vu du bilan 2012, que les neuf premiers pays de son classement portant sur soixante états sont tous classés Triple A par les trois grandes agences de notation.