Vieux nantis contre jeunes exclus, enfants de la prospérité contre enfants de la crise, dette publique, dégâts environnementaux, vieillissement de la population … autant de signes qui semblent annonciateurs d’une « guerre des âges ». Mais c’est une « drôle de guerre » en vérité : toujours annoncée, jamais déclarée ! Plutôt que de prophétiser la fin des solidarités intergénérationnelles, essayons de comprendre les raisons de leur poursuite, de leur mutation, et – pourquoi pas ? – les conditions de leur renforcement.

Yan de Kerorguen A LA UNE

Selon une enquête qualitative menée par le Campus Lab sur l’évolution des liens intergénérationnels *, sous la direction de Marion Vuillaume, Doctorante en Philosophie Politique et Ethique à Paris 4-Sorbonne, les relations entre jeunes et seniors sont perçues comme étant de bonne qualité, surtout par les plus de 60 ans. Les « actifs » eux, sont plus pessimistes. Les jeunes également.

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