Interview de Michel Aglietta, économiste, professeur à l’université de Paris Ouest Nanterre et conseiller scientifique au Cepii (Centre d’Etudes Prospectives et d’Informations Internationales).
Précision: Cet interview a été réalisé avant les Elections présidentielles. Il ne tient donc pas compte des évènements survenus depuis lors.
Face à la crise économique que nous traversons, deux attitudes s’expriment. Faire d’une part, comme si de rien n’était. Suffirait-il ainsi de «moraliser le capitalisme», de resserrer ses règles par exemple et le tour serait joué ? Ou bien, d’autre part, rentrer de plain-pied dans la transition et s’engager résolument dans une mutation profonde.