Déroulé des mesures proposées par le député Francis Vercamer dans le rapport remis le 28 avril 2010 au gouvernement.

1) Combler les lacunes statistiques du secteur de l’économie sociale et solidaire en confiant à l’INSEE la mission d’établir un programme d’action, de concert avec les représentants de l’économie sociale et solidaire.

2) Développer les activités et les emplois de l’économie sociale en s’appuyant sur les chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CRESS).

3) Généraliser les observatoires régionaux de l’ESS et soutenir leur développement.

4) Encourager la pratique du bilan sociétal, outil d’auto-évaluation dans le but de renforcer les pratiques sociales des entités de l’ESS.

5) Engager une démarche de création de labels qui dépasse la seule approche statutaire pour mieux reconnaître l’appartenance à l’économie sociale.

6) Faire reconnaître le rôle de l’économie sociale au sein de l’Education Nationale et dans les politiques de formation.

7) Promouvoir l’enseignement et la formation à l’économie sociale.

8) Favoriser l’émergence d’entrepreneurs de l’économie sociale.

9) Assurer l’effectivité de la diffusion et de la mise en œuvre des mesures gouvernementales relatives aux associations.

10) Porter auprès des instances européennes des projets de statut de la mutuelle européenne (SME) et de statut de l’association européenne.

11) Faciliter l’accès des porteurs de projets associatifs aux fonds structurels européens.

12) Soutenir le développement du micro-crédit dans l’Union Européenne.-

13) Renforcer les fonds propres des associations « innovantes ».

14) Renforcer les fonds propres des associations par l’adoption de règles relatives aux réserves.

15) Favoriser et organiser la mise en réserve des excédents de gestion des associations.

16) Sécuriser les financements publics des associations de l’économie sociale.

17) Renforcer les fonds propres des coopératives.

18) Adapter les procédures OSEO, afin de faciliter le financement des coopératives.

19) Ouvrir à l’innovation sociale les dispositifs existants d’OSEO.

20) Favoriser la mise en commun de fonds propres au sein d’un même groupe d’entreprises.

21) Clarifier le recours au crédit d’impôt recherche en matière d’innovation sociale.

22) Permettre l’intégration de projets d’innovation sociale dans les dispositifs territoriaux existants.

23) Développer la création d’entreprises sociales en créant un réseau de professionnels au plan régional. (incubateurs territoriaux).

24) Création d’une fondation dédiée à l’économie sociale et solidaire.

25) Encourager le mécénat au profit de l’économie sociale en faisant produire au mécénat de compétences tous ses effets.

26) Flécher 1 % du fonds de réserve des retraites sur le financement durable de l’emploi dans l’économie sociale et solidaire.

27) Renforcer les fonds propres des mutuelles.

28) Favoriser le développement des titres associatifs.

29) Favoriser la reprise de PME en difficultés, par les salariés sous forme de coopératives.

30) Accompagner et développer l’emploi associatif en soutenant le dispositif local d’accompagnement (DLA).

31) Apporter aux opérations de fusion, scission, apports partiels d’actifs et cessation d’activité une sécurité juridique qui est aujourd’hui incomplète.

32) Favoriser les besoins d’évolution des associations de taille importante en complétant le dispositif national DLA.

33) Favoriser le développement des SCIC en simplifiant et en clarifiant leur création et leur fonctionnement.

34) Adapter le statut de la coopération pour permettre le développement des projets d’habitat en propriété collective.

35) Faciliter le développement des Coopératives d’Activités et d’Emploi (CAE).

36) Faciliter le fonctionnement des coopératives de transport fluvial en leur reconnaissant la qualité de voiturier.

37) Développer l’activité des coopératives en favorisant la constitution des groupements d’employeurs.

38) Favoriser la transmission de PME aux salariés ou à d’autres entreprises de l’ES.

39) Favoriser l’accès des entreprises sociales labellisées à de nouveaux marchés et à de nouveaux clients.

40) Soutenir la formation de salariés du secteur de l’économie sociale

41) Faciliter la réinsertion sociale et professionnelle de certains publics fragilisés grâce à des aides et à des accompagnements adaptés.

42) Créer une structure au sein de l’Etat ayant en charge le secteur de l’économie sociale.

43) Réformer et dynamiser le Conseil supérieur de l’économie sociale.

44) Modifier la compétence et la composition d’une instance permanente de concertation sur la situation des services sociaux d’intérêt général.

45) Optimiser les ressources du grand emprunt pour favoriser le développement de l’ESS, en privilégiant les effets de levier.

46) Faciliter la compréhension par les partenaires financiers des spécificités de l’économie sociale.

47) Favoriser l’accès des associations aux outils et pratiques bancaires.

48) Développer les services du secteur de l’économie sociale par la commande publique.

49) Poursuivre la dynamique créée par la Mission parlementaire en vue de transformer les diverses orientations d’action appréhendées en mesures opérationnelles complémentaires.

50) Bâtir les lignes directrices d’un partenariat renouvelé entre l’Etat, les acteurs publics et les secteurs de l’ESS, en élaborant un accord-cadre pluriannuel.

Lire aussi

 50 mesures pour l’économie sociale : partie 1

 Télécharger le rapport complet sur le site de l’Atelier Ile-de-France.

 L’économie sociale en chiffres

Au sujet de Muriel Jaouën

Journaliste de formation (ESJ Lille, 1990), Muriel Jaouën publie régulièrement dans le magazine de Place-Publique. Ses spécialités : économie sociale, développement durable, marketing, communication, organisations, management.

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