Trop souvent, les pays riches ont prêté à des dictateurs qu’ils savaient corrompus ou criminels. Les populations des pays concernés n’ont jamais vu la couleur de ces fonds… mais les pays riches leur demandent de rembourser.

La dette odieuse est une doctrine de droit, théorisée en 1927 par Alexander Sack, professeur de droit à Paris. Selon lui, « si un pouvoir despotique contracte une dette non pas pour les besoins et dans les intérêts de l’Etat, mais pour fortifier son régime despotique, pour réprimer la population qui le combat, etc., cette dette est odieuse pour la population de l’Etat entier. Cette dette n’est pas obligatoire pour la nation ; c’est une dette de régime, dette personnelle du pouvoir qui l’a contractée, par conséquent elle tombe avec la chute de ce pouvoir. »

Cette doctrine cherche à formaliser la responsabilité des créanciers. Si ceux-ci connaissent les desseins de l’emprunteur, ils commettent « un acte hostile à l’égard du peuple » et s’exposent eux-mêmes au risque de non-remboursement si le régime est déchu. Ils ne peuvent donc réclamer leur dû.

Exigeons l’annulation des dettes odieuses !

Pour en savoir plus et signer la pétition : www.detteodieuse.org

La campagne pour l’annulation de la dette odieuse est organisée par la plate-forme Dette & Développement

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